Déjà la quatrième édition de Mai à Vélo cette année ! L’objectif ? Faire mieux que les autres années bien sûr ! Mais au fait, Mai à Vélo, qu’est-ce que c’est ? L’idée est de profiter du retour du beau temps en mai pour célébrer le vélo et ses bienfaits durant un mois, et surtout inciter de plus en plus de personnes à l’utiliser quotidiennement, et notamment, pour aller travailler. Comment ? En organisant une compétition joyeuse à celui ou celle qui fera le plus de kilomètres. Si vous souhaitez participer, il suffit de télécharger l’application GéoVélo sur votre téléphone. Si le cœur vous en dit, participez même avec l’équipe Siel Bleu en flashant le QR Code ci-dessous.
Le vélo est un mode de transport qui se démocratise et rencontre de plus en plus de succès. Siel Bleu ne fait pas exception à la règle. Nous avons demandé à quelques Sielbleusiens cyclistes d’où leur venait cette inclination pour la petite reine.
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, les personnes interrogées n’ont pas du tout le vélo dans le sang et n’étaient pas des cyclistes fervents il y a encore quelques années : « Je ne suis pas du tout du genre à faire une promenade à vélo le dimanche », nous dit Katell. « Quand j’habitais en ville, je prenais les transports en commun et je ne faisais jamais de vélo », ajoute Sébastien. Car, s’ils sont devenus de grands cyclistes, c’est pour d’autres raisons. Par préoccupation environnementale tout d’abord : « En fait, pour moi, la question ne se posait même pas, pour faire seulement un ou deux kilomètres, c’était logique de prendre le vélo », nous dit encore Katell. Quant à Jennifer, elle a ressenti le « déclic » du passage au vélo, lorsqu’elle a commencé à travailler pour le projet Justin-movE de Siel Bleu, qui promeut la mobilité durable et active.
Ensuite, on pourra toujours parler du pratico-pratique : éviter les bouchons, se garer facilement et sans frais, déposer les enfants à l’école... Il y a par ailleurs un avantage économique à utiliser le vélo : une économie d’essence peu négligeable.
Beaucoup d’entre eux parlent également du « plaisir d’être à l’air libre »… « Dans un monde sédentaire, enfermé, où l’on ne prend plus le temps d’admirer les paysages, se déplacer à vélo fait du bien », nous dit Clément. Sans compter qu’il est aussi bon d’ajouter un peu d’activité physique à sa journée.
Et en cas de pluie, que faire ? Eh bien, s’équiper ! Il suffit de prévoir une cape de pluie, un kway et, au pire des cas, une tenue de rechange, mais on arrivera rarement jusque-là. Dans tous les cas, l’équipement de sécurité est toujours fondamental. Outre le casque indispensable, lorsque les jours diminuent, on pensera à s’équiper de lumières et d’outils fluorescents. Certes, les pistes cyclables se développent de plus en plus et, en l’absence de ces dernières, l’automobiliste respecte de plus en plus la distance de sécurité lors du dépassement. Mais être sur un vélo ne dispense bien sûr pas d’appliquer le code de la route à la lettre !
En termes d’adaptabilité, le vélo électrique est une option à considérer. En effet, les vélo cargo sont parfaits pour amener les enfants à l’école et les vélos électriques sont idéales pour ne pas arriver en sueur au bureau et s’épargner le temps de la toilette de chat avant de commencer la journée de travail. On peut même y régler l’effort. En termes d’adaptation, pour transporter du matériel, il existe de très grandes sacoches à installer sur les vélos.
Après avoir parlé d’aller au travail à vélo, parlons maintenant des vacances à vélo… Parce que c’est tout à fait possible ! Clément nous parle de son expérience : 30 kilomètres par jour pour arriver jusqu’à la mer. Même les plus jeunes enfants en redemandent ! Si on veut un peu plus de dépaysement, il est également possible de prendre certains trains avec un vélo : TER et TGV peuvent être ouverts aux vélos à certains horaires de la journée (https://www.sncf-connect.com/train/velo-a-bord).
Alors, au mois de mai, vous nous accompagnez ?
Rédaction : Lucile Erb