Pourquoi faire du vélo ? Eh bien tout d’abord, pour aller plus vite ! En effet, cette statistique est toujours passée inaperçue, mais un cycliste roule en moyenne à 15km/h en ville contre 14km/h pour une voiture (Source ADEME 2018). Il existe d’ailleurs également bien des idées reçues sur la pollution. Comme l’habitacle d’une voiture est conditionné par l’air à proximité immédiate, l’automobiliste et ses passagers sont souvent bien plus exposés à la pollution que les cyclistes alentours. En effet, à vélo, on évite l’accumulation des polluants.
Autre argument de poids… Le vélo est l’une des activités physiques les plus adaptables, car il n’y a pratiquement aucune contre-indication à sa pratique. Il faut l’éviter dans le cadre de troubles de l’équilibre, mais dans ce cas, on pourra toujours s’équiper d’un tricycle. De même, une personne atteinte de cécité pourra rouler en tandem. Même avec des douleurs au genou, il est possible de faire du vélo, dans la mesure où, à vélo, on reste toujours dans l’axe, même s’il faut juste parfois un peu adapter le haut de la selle.
De même, dans le cas de problèmes cardiaques, la pratique du vélo permet de réadapter le corps à l’effort et de diminuer la coagulation du sang. La pratique du vélo diminue la fréquence cardiaque, dont la pression artérielle. L’activité est donc également parfaite en cas d’hypertension.
Il s’agit également d’une activité bénéfique pour les problèmes de raideur dans les articulations type arthrose. La pratique d’activité physique permet la fabrication de liquide synovial, qui permet de lubrifier les articulations, et donc de soulager l’arthrose. Pour les douleurs au dos, on vous conseillera de faire du vélo avec un sac à dos avec un peu de poids.
Quelques conseils toutefois avant de vous remettre en selle si vous n’avez pas fait de vélo depuis longtemps… Tout d’abord, il est important de faire réviser son vélo par un professionnel ! Votre fringant destrier doit d’ailleurs être régulièrement entretenu. Veillez également à disposer de l’équipement requis (casque, tenue adaptée, etc). Pour les longues sorties, veillez à adapter votre équipement : un k-way en cas d’intempérie, de l’eau… Il vaut mieux ne pas rouler à vélo par moins de 0 degré ou plus de 30, ainsi qu’en cas de pics de pollution.
Si vous n’avez pas fait de vélo depuis très longtemps, vous pouvez également reprendre quelques cours et bien étudier le mode d’emploi du dérailleur (changement de vitesses) avant de partir. Il existe des associations qui le proposent. Attention, dans le cadre d’une sortie d’hospitalisation, il est recommandé de passer par l’étape « vélo d’appartement » ainsi que de faire attention à l’automédication avant de sortir pour une longue promenade.
Petit aparté sur le vélo électrique… Il permet d’aller plus loin et plus longtemps ! Il a donc un intérêt pour les personnes qui roulent beaucoup ou les personnes un peu plus faibles. Mais là encore, il faut apprendre à s’en servir. Ce type de vélo est en général bridé à 25 km/h.
On se souviendra également que le vélo ne dispense pas de suivre le code de la route, mieux vaut être attentif à la signalisation ! Prévoir son itinéraire facilite d’ailleurs grandement les promenades. Vous pourrez trouver des itinéraires disponibles dans les offices de tourisme. En s’équipant d’un support adapté, on peut même disposer d’un GPS en utilisant son téléphone.
Alors, en route ! Ou plutôt,… en selle !
Rédaction : Lucile Erb
