Le Tour du Monde en 9 jours avec un avion à hydrogène


Margot et Raphaël en promenade dans les marais salants

Raphaël Dinelli, né en 1968 en Gironde, est un navigateur de renom et un fervent défenseur de l’environnement. Après avoir participé à plusieurs régates locales et régionales, à l’âge de 24 ans, il décide de devenir skipper professionnel. Il participe à la Route du Rhum, au Vendée Globe et à la transat Jacques Vabre, risquant même plusieurs fois sa vie. Il crée la Fondation Laboratoire Océan Vital, qui vise à promouvoir les énergies renouvelables et la protection de l’environnement marin.

Margot, quant à elle, est née en 1980 à Nantes. Elle a toujours été intéressée par l’activité physique, particulièrement celle qui prend en compte les capacités et les besoins d’une personne pour l’aider à se sentir mieux. Elle est professeure d’Activité physique Adaptée à l’Association Siel Bleu depuis 20 ans en Vendée, et entraîneuse de triathlon à titre de loisirs.

Leurs routes se sont croisées car Raphaël a un nouveau projet, mais aéronautique cette fois : faire le tour du monde en avion à hydrogène en 9 jours. Il sera accompagné de Bertrand Piccard, un autre aventurier. Le voyage aura lieu en 2029, mais un premier vol d’essai est prévu en mai 2027. L’objectif est de trouver une alternative au si polluant kérosène.

Pour réaliser ce record, Raphaël Dinelli, déjà assez sportif, aura besoin d’une préparation physique adaptée. En effet, il s’agit de passer 9 jours, sans bouger, en subissant un manque d’oxygène dû à l’altitude, en se relayant avec Bertrand Piccard. L’idée de l’intervention de Siel Bleu est donc de faire de la prévention face à l’historique de santé de Raphaël, qui a vécu plusieurs accidents.

Trois fois par semaine, Raphaël et Margot se retrouvent donc pour un cours d’activité physique adaptée pour travailler endurance, renforcement musculaire, amplitude articulaire… à travers des activités très variées : courses à pieds, rameur, natation.

Pour Margot, c’est un travail très intéressant. Tout d’abord, elle apprécie le fait que le projet se déroule sur 5 ans pour pouvoir élaborer un entraînement sur la durée. Ensuite elle aime également l’interdisciplinarité du programme : « plusieurs professionnels de santé sont en contact et il y a une vraie coordination ». Enfin : ça me plaît bien de sortir de ma zone de confort », nous dit Margot. Avec un tel projet, on peut le dire !

 

Rédaction : Lucile Erb


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