Lutter contre les déserts de prévention est une priorité pour Siel Bleu et son partenaire AG2R LA MONDIALE. Grâce à l’accompagnement du groupe de protection sociale, l’Association a pu se lancer dans le projet, qui consiste à déployer l’Activité Physique Adaptée partout en France, tout en créant des emplois. Ce dernier devait se dérouler en trois phases, chacune correspondant à l’ouverture de cours Siel Bleu dans des zones jusqu’alors non couvertes. Où en est le projet aujourd’hui ?
Pour Melody Pacallet, coordinatrice du projet à l’échelle nationale, malgré la pandémie, la plupart des objectifs de départ ont été atteints : « Nous avons pu développer des activités dans 18 nouveaux territoires et tous les emplois de la première phase et une grande partie de ceux de la seconde phase ont été pérennisés ! ».
Les territoires sélectionnés étaient constitués de zones non couvertes par Siel Bleu ou de départements à très faible développement.
Siel Bleu est d’autant plus fier de ce projet que le développement en temps de pandémie n’a pas été simple. L’organisation a été revue. Le développement de cours collectifs a été soumis à une jauge du nombre de personnes par cours et des cours ont été annulés en raison du contexte sanitaire. En revanche, Siel Bleu, maintenant présent dans les zones considérées comme déserts de prévention, a pu répondre aux demandes individuelles et intervenir à domicile pour s’adapter encore plus aux demandes de bénéficiaires qui avaient été fragilisés et privés d’activité par la pandémie.
Tel a par exemple été le cas en Moselle. Trois zones du département font partie du projet. Depuis la mise en place, 8 cours hebdomadaires se sont ajoutés, totalisant ainsi 30 cours hebdomadaires. C’est Thomas, référent du projet et chargé de prévention, qui s’est occupé du démarchage et du développement et il prend beaucoup de plaisir à le faire : « C’est une bonne expérience, je n’avais jamais fait de développement de cours auparavant, la relation est très différente et c’est très positif ».
Du côté des bénéficiaires des activités, les avis sont unanimes : « Je ne pensais pas qu'il y avait autant de façons de travailler son équilibre. Grâce à ça, nous marchons mieux et plus longtemps ». Les participants ont bien conscience que « bouger, c’est essentiel ! » et montrent beaucoup d’enthousiasme : « Ce que vous faites est important pour nous, nous vous attendons chaque semaine avec impatience !».
Rédaction : Lucile Erb