Le livret détaille notamment ce qu’est un bon repas ou un repas réussi pour un résident : « résident satisfait et en sécurité, bénéficiant d’une alimentation adaptée à ses besoins spécifiques ». Pour l’obtenir, il faut être attentifs à une série de facteurs qui vont faire que ce repas sera réussi : vision, mastication, préhension, douleurs à table, déglutition, gestes et postures, rythme, paroles… Cela justifie l’approche interdisciplinaire de la lutte contre la dénutrition.
Pour ce qui est de l’Activité Physique Adaptée, pourquoi joue-t-elle un rôle fondamental dans la lutte contre la dénutrition ?
- Pour améliorer la condition physique,
- Pour faciliter les déplacements,
- Pour améliorer la mobilité et la souplesse articulaire,
- Pour améliorer la préhension des aliments,
- Pour améliorer le contrôle oculo-moteur,
- Pour améliorer la posture assise.
D’un autre côté, le livret nous montre que la santé buccodentaire n’est pas à négliger, avec des chiffres qui parlent d’eux-mêmes.
La pratique d’un détartrage, une fois par an, diminue d’environ 25% le risque d’accidents cardiovasculaires et de 13% le risque d’AVC. Chez les personnes âgées : 35 à 50 % souffrent de pathologies dentaires et orales. La majorité présente une hygiène buccale insuffisante et des besoins de soins.
Enfin, on comprendra toute l’importance du nouveau métier de cuisinier médico-social : « Il doit s’approvisionner avec des produits responsables, adapter sa production aux différents profils des convives, souvent dans un temps contraint, maîtriser son budget et respecter la lutte contre les gaspillages.
Vous retrouverez toutes les informations détaillées dans le livret.