Mais que cache ce sigle qui vous sera peut-être inconnu ? Une très belle association ! SC2S signifie « Service Civique Solidarité Séniors ». En novembre 2020, constatant les conséquences des deux premières vagues de la pandémie, Unis Cité, pionnier et créateur du service civique en France, et Monalisa, association dont l’objectif est de lutter contre l’isolement des personnes âgées, ont uni leurs efforts pour créer le projet SC2S. L’objectif ? Créer 5 000 services civiques sur l’année 2021-2022 et 10 000 sur l’année 2022-2023 afin de rompre la solitude des séniors. L’idée de cette création était, non seulement de rompre l’isolement des Séniors et de les aider à bien vieillir, mais aussi de promouvoir les métiers du grand âge et de développer la solidarité intergénérationnelle.
Pour accompagner les volontaires et mettre en place des services civiques qualitatifs, un socle qualité a été créé. Les Sielbleusiens sont ainsi mobilisés pour intervenir dans ce socle et animer cinq modules de formation :
- Personnes âgées et isolement (une journée)
- Acteurs et solutions du « Bien Vieillir » (une demi-journée)
- Bâtir une relation avec une personne âgée en tant que volontaire (une journée)
- Métiers et formations du « Bien Vieillir » (une demi-journée)
- Echange de pratiques et analyse de la pratique (une demi-journée)
L’Association Siel Bleu est très heureuse et très fière de participer à ce projet, qui confirme son positionnement en tant qu’expert des thématiques concernant le « Bien Vieillir ». Plus de 50 Sielbleusiens sont déjà mobilisés pour le mener à bien.
Depuis juin 2021, une centaine de formations ont déjà été effectuées. Les interventions devraient continuer jusqu’à fin 2023. Par ailleurs, Siel Bleu est également présent dans la gouvernance du projet, aux côtés d’autres associations impliquées dans l’aide aux personnes âgées.
Pour les formateurs sielbleusiens qui y participent, c’est une très bonne expérience : « nous nous trouvons en face de profils très différents de jeunes, mais souvent très intéressés par le sujet », raconte Florian. Mylène, pour qui c’était la première formation, mais qui avait elle-même réalisé un service civique, s’est sentie très à l’aise devant ce nouveau public : « J’essaie d’être avec eux comme j’aurais voulu qu’on soit avec moi si j’avais été à leur place ».
Un projet qui a encore de beaux jours devant lui car le nombre de volontaires devraient être multiplié par deux l’année prochaine.
Rédaction : Lucile Erb