Elections européennes 2019 - Questions aux candidats


Nous partageons les résultats d’une démarche menée avant les dernières élections européennes : nous avions sollicité les différents candidats français pour obtenir des réponses sur des thématiques qui nous tiennent à cœur. Voici la liste des partis sollicités :

- Les Républicains ;

- La France Insoumise ;

- L’Union des Démocrates et Indépendants ;

- Génération.s ;

- Europe Ecologie - les Verts ;

- Place publique + Socialistes ;

- La République En Marche ;

- Le Parti Communiste ;

- Lutte Ouvrière ;

- Résistons ! (Jean Lassalle)

 

Ont répondu : La France Insoumise, l’Union des Démocrates et Indépendants, Génération.s et Lutte Ouvrière. Voici les différentes questions et réponses :

 

1. Quelle est votre vision de l'Économie sociale et solidaire (ESS) ?

 

Génération.s :

 

L’ESS est un mode d'entreprise, à vocation sociale, humaniste, démocratique et émancipateur. Véritable agora des citoyen-ne-s elle n’a de cesse de réinventer les formes démocratiques afin de toujours placer l’Humain au cœur de son projet. L'ESS est aussi un véritable vecteur de dynamisation territoriale et de démocratisation économique. Permettant de changer dans la durée les modes de productions et de consommations elle se démarque par la diversité de ses champs d’activités et de ses formes juridiques, et l’unicité de ses valeurs. L’Economie Sociale et Solidaire c’est au final une autre idée de l’économie respectueuse des humains et de l’environnement.

 

Lutte Ouvrière :

Une véritable économie sociale et solidaire, pour moi, n'est pas celle qui trouve en quelques heures un milliard pour Notre Dame – fut-elle d’un monument historique - et maintient l'austérité pour les Misérables. Ce n'est pas celle qui limite le nombre des accompagnants pour les 340 000 élèves handicapés scolarisés et qui les paie une misère : 700 euros en moyenne !,Ce n'est pas celle qui est incapable d'apporter la moindre solution à des problèmes élémentaire quotidiens : emploi, salaire, retraite, logement, garde des enfants, déserts médicaux, transports publics, prise en charge des handicapés ou des personnes âgées dépendantes. Ce n'est pas celle où pour les travailleurs, il n’y a même pas de salaire minimum européen, pour les femmes, pas même la généralisation du droit à l’IVG, où en matière d’environnement, nous courons à la catastrophe. Ce n'est pas celle de l’Union européenne, conçue par et pour les groupes capitalistes et dont la politique est à l’image de toute la société où seuls comptent l’argent et les rivalités commerciales. Ce n'est pas ce système capitaliste que je combats, dirigé par le grand capital. Alors, bien sûr, de multiples associations se créent pour panser les plaies de ce système et je suis solidaire de bien d'entre elles. Quant à "l'Economie sociale et solidaire", je ne peux pas en parler "en général" car elle recouvre des structures bien différentes qui vont d'associations réellement caritatives à de véritables groupes, y compris mutualistes, qui n'ont plus rien à voir avec la solidarité des mutuelles créées au 19e siècle par ceux croyaient que celles-ci contribueraient à transformer le capitalisme.

 

La France insoumise :

Face à la prédation de la finance et à la dictature des actionnaires, une autre économie est possible ! Dans cette période qui combine crises économique, financière, sociale et écologique, les projets de l’ESS permettent de développer ici et maintenant des démarches concrètes qui dessinent les contours d’un autre monde, plus juste et plus respectueux de l’avenir de la planète et de l’Humanité. Les acteurs de l’ESS peuvent ainsi permettre de reprendre la main en créant des coopératives et des entreprises d’insertion, en développant les circuits courts et en soutenant la création de filières économiques écologiques.

L’ESS que souhaite promouvoir la France insoumise préfigure une alternative au capitalisme, par le développement d’initiatives économiques citoyennes. Le pouvoir au peuple, dans l’entreprise, dans les associations et sur les territoires, doit servir à des productions utiles, répondant aux besoins des populations et respectueuses de la planète. La socialisation des entreprises répond à cette exigence de conférer aux citoyen·ne·s, à la fois comme travailleur·euse·s et comme usager·e·s, le pouvoir de décision. Parce qu’elle subvertit les fondements économiques du capitalisme, la propriété sociale des moyens de production est extrêmement peu développée. Elle est tolérée à la marge du système économique, dans la stricte mesure où elle ne remet pas celui-ci en cause. Des mesures audacieuses permettraient pourtant d’en faire le levier d’une réorientation globale de l’économie.

À l’heure de l’urgence écologique, il est également important de réhabiliter le droit d’usage face à la propriété privée exclusive par de nouveaux modes de gestion commune. Wikipédia, les licences libres ou encore les jardins et les bibliothèques partagés sont des communs car les citoyen·ne·s qui en ont l’usage se dotent de règles communes, développent la ressource et l’entretiennent. Ces citoyen·ne·s-usager·e·s ne sont plus de simples consommateur·trice·s mais de véritables acteur·trice·s.

Le développement de nouveaux communs permettra de mieux préserver et gérer certaines ressources (semences paysannes, unités de production d’énergies locales, eau...). Dans cette perspective, la législation sera renforcée pour favoriser la création, la pérennité et la gestion des communs.

En outre, nous soutiendrons les coopératives et généraliserons la démocratie sociale. Il s’agira également de renforcer l’implication des financeurs publics et des banques se réclamant de l’ESS dans le soutien au développement des coopératives (et, plus généralement, de toutes les expériences de socialisation). En contrepartie, celles-ci devront adopter un fonctionnement réellement démocratique, garantissant le pouvoir de décision de chaque partie prenante.

Considérant que les mouvements associatifs et coopératifs citoyens sont un puissant levier de cohésion sociale, de mobilisation citoyenne, de confiance retrouvée dans les institutions, nous défendrons un nouveau pacte entre les collectivités publiques et l’ESS. Implantées au plus près des besoins des citoyen·ne·s et des territoires, ces expertises doivent être écoutées, entendues et associées à la construction des politiques publiques. C’est pourquoi nous militons pour que les pouvoirs publics, en indépendance vis-à-vis du pouvoir des multinationales mais pas des citoyen·ne·s, s’engagent dans le soutien et le recours aux associations.

Cette étape vers une appropriation collective d’une partie des moyens de production pourrait ainsi servir d’exemple auprès d’autres salarié·e·s/entrepreneur·e·s et ainsi en assurer la diffusion « par contagion ».

 

 

2. Pensez-vous qu’il serait important de promouvoir ces organisations / modèles au niveau européen et si oui comment feriez-vous ?

 

Génération.s :

 

Bien que la vitalité de l'ESS tient pour partie à son ancrage territoriale, sa proximité aux bénéficiaires et sa taille humaine, l'échelle nationale apparaît la bonne pour nombreuses réussites, coopératives, mutuelles ou associatives. De même l’échelle européenne peut être la bonne pour créer des ponts et solidarités entres citoyen.nes Européen.nes. L'Europe est surtout un nouvel horizon d'essaimage pour des organisations nationales qui ont fait leur preuve et doivent pouvoir apporter leurs solutions à nos voisins européens, à l'instar des déploiement de Siel Bleu.

Pour accompagner cet essor européen de l'ESS, il y a d'abord lieu, comme en France de lui offrir un cadre de reconnaissance dans l'ensemble de l'Europe, juridiquement (à l'instar de la société coopérative européenne SCE, une définition socle commune de l'ESS pourrait émerger, ou un cadre socle pour d'autre forme comme un statut de l'association européenne, SAE) comme politiquement ou institutionnellement (avec une vice-présidence européenne en charge de l'ESS ou qu'un commissaire européen en soit notamment en charge). En termes de leviers européens, le budget de l'UE ou des lignes de crédit de la BCE devraient tenir compte du poids et des acteurs de l'ESS ; les règles des marchés publics essentiellement européennes doivent favoriser l'ESS au delà des seules clauses sociales ; de même que les initiatives économiques citoyennes devraient être reconnues parmi les SIEG (service d'intérêt économique général). Une agence européenne devrait permettre de mutualiser à cette échelle les bonnes pratiques de l'ESS à travers l'Europe, comme d'en favoriser l'essaimage transnational, financièrement et en ingénierie.

 

Lutte Ouvrière :

 

Mon combat vise à promouvoir une autre société. A faire en sorte que la société maîtrise toute sa vie collective et que les choix entre les différentes options de production, en particulier alimentaire, puissent être des choix conscients, réfléchis, de la collectivité, et pas le choix de groupes industriels et financiers en fonction de leurs seuls espoirs de profits. Cela ne peut se faire dans l'Europe dominée par le système capitaliste. L’humanité a les moyens de mettre en commun les moyens de production pour que l'économie devienne réellement solidaire. C’est le sens profond du mot communisme,  mot qui a été dénaturé et transformé en son contraire et auquel il faut rendre sa véritable signification : organiser collectivement les moyens de production, en décidant ensemble à l’échelle de la planète ce que l’on produit ou pas, en répartissant les richesses. Tant que le grand capital domine, il n’y aura pas de partage des richesses et la solidarité ne peut être que marginale.  Et, plus grave, la collectivité ne peut pas gérer l’économie de façon à assurer à tous une vie digne de ce siècle. La concurrence pour le profit privé est devenue un obstacle au progrès social. La société n’a jamais été aussi riche... et les urgences hospitalières, les maternités, les Ehpad et l’Éducation manquent de moyens !

 

La France insoumise :

 

Il est bien sûr fondamental de promouvoir l’ESS au niveau européen et national ! Dans notre programme pour les élections européennes nous proposons de créer une direction de l’Économie Sociale et Solidaire stimulant la création d’emplois d’utilité sociale dans les domaines éducatifs, culturels, sportifs et environnementaux.

Mais plus largement un certain nombre de mesures pourraient être prises au niveau européen ou le cas échéant au niveau national pour favoriser son développement. Par exemple nous remettrons en place le principe d'une priorité nationale ou locale pour les appels d'offres des collectivités locales. Les entreprises de l'ESS sont particulièrement bien placées pour répondre efficacement et intelligemment aux besoins locaux. L'obligation imposée par Bruxelles d'ouvrir ces appels d'offres au niveau européen, sous prétexte de "discrimination" de concurrents européens non-français, est une aberration absolue sur le plan écologique et social, entraîne des dérives de dumping fiscal et social, et nous la rejetterons.

Il est également important d’ouvrir le droit pour les salariés de reprendre leur entreprise sous forme ESS dans le cas de dépôt de bilan, de fermeture de site, ou de cession à l'étranger avec menaces sur l'emploi.

 

3. Connaissez-vous Siel Bleu, l’Activité Physique Adaptée et ses apports pour la santé des personnes fragilisées par la maladie, l’avancée en âge et la dépendance ? Que cela représente-t-il à vos yeux ?

 

Génération.s :

 

Difficile d'ignorer un groupe associatif d'ampleur européenne tel que Siel Bleu lorsqu'on a été ministre délégué à l'ESS et que Génération.s est irriguée par tant d'engagements associatifs par ailleurs. Quant à l'APA, outre l'évolution de son cadre législatif que j'ai notamment soutenu en 2016, elle fait éminemment partie des outils de prévention propre à soulager notre système de santé encore trop curatif, de même que pour voir progresser notre espérance de vie en bonne santé tandis que l'autonomie sera l'un des défis à relever de notre société.

 

Lutte Ouvrière :

 

Le corps médical le dit et le répète : faire du sport aide à se sentir bien et à être en bonne santé, diminue les risques de maladies cardiovasculaires, et par là même, prolonge l'espérance de vie. Votre association, que j'ai mieux connue grâce à votre site Internet, lutte contre la dépendance par l'activité physique, elle fait donc œuvre utile.  Elle occupe un vide laissé par l'Etat qui a abandonné depuis bien longtemps les services aux personnes dépendantes.  Je pense que tous les besoins nécessaires à la compensation de la perte d’autonomie – qu’elle soit liée à un handicap ou au vieillissement – devraient être pris en charge par la collectivité. De la même façon qu’elle prend bien en charge aujourd’hui les actes qui permettent à l’organisme humain de mieux fonctionner - prothèses, transplantations d’organes, lourdes chirurgies réparatrices… - la collectivité devrait aussi prendre en charge toutes les aides externes qui sont indispensables aux être humains pour continuer de vivre dignement : que ces aides soient matérielles (fauteuils, appareils, installations ergonomique) ou humaines comme l'aide à l'activité physique pour ce qui vous concerne.

 

La France insoumise 

 

Nous découvrons Siel Bleu au bénéfice de cette campagne. Sa vision qui veut faire de la Santé et du bien-être, physique, mental et social un droit et non un luxe ainsi que ses missions, notamment développer l'autonomie et favoriser l'inclusion de toutes les personnes fragilisées au niveau social, cognitif ou physique mais aussi développer la prévention santé en l'adaptant à tous et à tous les territoires, nous sommes parfaitement en ligne avec le programme de l’Avenir en Commun. Comme le précise notre livret thématique sur le sport notre vision du sport et l’activité physique s’inscrit à rebours de la logique libérale, qui sanctifie la compétition et fétichise le résultat, nous considérons le sport comme relevant d’une mission de service public. La France est d’ailleurs la seule grande nation européenne à avoir construit le sport comme un service public, l’État se donnant pour mission de contrôler et de « moraliser » les activités des fédérations. À ce titre, nous voulons définitivement sortir le sport des logiques de marché, de concurrence et de marchandisation extrême, afin de permettre à chacun·e de développer ses capacités créatrices et l'estime qu'il a de lui-même dans le respect des autres.

  

4. Quelles seraient vos propositions pour promouvoir l’activité physique adaptée à destination des personnes les plus fragiles en Europe ?

 

Génération.s :

 

La prescription médicale de l'APA, effective depuis 2017, mériterait de voir promu son bilan, en France comme auprès des partenaires européens, outre les 20 ans d'expérience réussie de Siel Bleu.

Mais nous pouvons aller plus loin. Tout d’abord par la promotion de l’activité physique adaptée. En octroyant plus de visibilité aux athlètes paralympiques, qui souvent invisibilisés  privent des milliers de personnes de modèles, et favorise l’auto-censure des personnes concernées. En développant un programme d’ampleur sur l’accès aux infrastructures. Mais aussi la formation des associations sportives à la gestion des activités physiques adaptées car c’est en renforçant les associations locales que nous favoriserons un accès au sport de proximité, pour tou.tes dès le plus jeune âge.

Malheureusement, certaines personnes le plus souvent en âge avancé n’ont plus l’autorisation médicale pour pratiquer une activité physique. Au delà de l’importance primordiale du sport pour la santé physique, c’est aussi un formidable vecteur de cohésion, de socialisation et de valeurs. Pour cela, nous devons promouvoir la pratique du E-sport pour les classes d'âges les moins sensibilisées, et ainsi offrir un débouché aux personnes ne pouvant plus du tout exercer une activité physique.

 

Lutte Ouvrière :

 

Je pense que les associations comme la vôtre sont mieux placées que moi pour répondre à cette question.

Mais, ce que je sais, par contre, c'est que 112,9 millions de personnes, soit 22,5% de la population de l'Union Européenne, étaient menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2017. Fortement touchées par les coupes budgétaires et la pénurie de personnel, les structures publiques de pays comme la Roumanie, la Bulgarie, se débattent aujourd'hui avant tout pour continuer d'exister et trouver l’argent pour offrir au moins un repas aux enfants, aux malades ou aux personnes âgées.

Dans ce contexte, l'urgence n'est sans doute pas le sport. Et ce sera ainsi tant que le système économique générera les inégalités et la concurrence économique, au détriment de la vie des populations.

Pourtant, des moyens considérables pourraient être dégagés pour proposer aux hommes et aux femmes des activités sportives adaptées à tous les âges de la vie comme le font des associations comme la vôtre.

Je suis convaincue que l’humanité trouvera des formes à ces activités sportives qui iront dans un sens collectif au lieu du chacun pour soi. Mais ce ne sera plus sous la domination du système capitaliste.

 

La France insoumise : 

 

Nous pensons nécessaire d’inciter la pratique sportive massivement, qu’elle soit tournée vers la compétition ou le sport-santé à cette fin nous pensons que l’accès au sport et à l’activité physique de son choix doit être garanti à tout le monde, et ce, tout au long de la vie, quels que soient ses revenus, son sexe, son âge, sa couleur de peau, son attachement ou non à un culte. Le sport doit être reconnu comme un droit pour toutes et tous, de la même façon que les droits à la culture, à la santé, au travail ou au logement. Si le droit à l’accès aux services publics dans d’égales conditions (desserte et tarifs) est l’un des fondements de l’État républicain, cette exigence concerne les équipements sportifs au même titre que les services postaux ou de transport.

Notre projet sera de faire du « sport santé » un élément essentiel du bien-être de l’humain. Ainsi, nous promouvrons le sport par ordonnance et soutiendrons le développement des pratiques sportives faisant l’objet d’une prescription médicale.

Voilà quelques mesures de l’Avenir en Commun que nous vous invitons à consulter pour plus de détail :

- Recruter des éducateur·trice·s physiques ou sportif·ve·s en nombre suffisant afin d’assurer les missions de rééquilibrage des territoires, de garantir l’accessibilité de la pratique sportive et la structuration pérenne des associations.

- Favoriser la gratuité pour les populations modestes et promouvoir la fixation des coûts d’accès en fonction des revenus et de la taille des familles.

- Développer le sport-santé et l’activité physique adaptée sur ordonnance en formant les médecins.

- Développer le sport comme moyen d’insertion professionnelle et soutenir toutes les initiatives visant à faire du sport un vecteur de réinsertion des jeunes en difficulté en termes d’accès au travail, en s’appuyant sur des acteur·trice·s associatif·ve·s et privé·e·s, et veiller à ce que ces dispositifs fassent une large part au public féminin et aux publics en situation de handicap.

 

 

 

L’Union des Démocrates et Indépendants (UDI)

 

Madame,

Par la présente, je tenais à vous remercier pour l’intérêt que vous portez à notre liste Les Européens et tout particulièrement à notre programme.

L’économie sociale et solidaire (ESS) est l’une de nos priorités, d’abord parce qu’elle est un secteur économique en développement, mais aussi et surtout parce qu’elle est un chaînon essentiel de la cohésion nationale. Nous appelons de nos vœux une pérennisation de ces nouveaux modèles de gestion ainsi qu’une meilleure protection pour les 2,4 millions de salariés du secteur.

En ce sens, nous défendons depuis longtemps la reconnaissance des proches aidants. Une meilleure association de ces personnes aux corps médicaux et paramédicaux, ainsi qu’un renforcement de leurs droits sociaux apparaissent comme une nécessité absolue au regard de la place qu’ils occupent dans la vie des personnes en situation de dépendance.

Aussi, une fois élus au Parlement européen - et comme nous l’avons déjà fait en France - nos candidats s’engageront dans la promotion de ces modèles tant sur le volet social que sur le volet fiscal.

Nous tenons à saluer vos actions car elles contribuent grandement à l’épanouissement des patients ou, plus généralement, au bien-être des personnes en situation de dépendance, grâce au sport.

Comme vous, nous insistons sur une meilleure reconnaissance des bienfaits de la pratique d’une activité sportive et de sa généralisation pour les patients atteints d’ALD. Pour l’heure, nous déplorons que les bienfaits pour les patients et les économies d’échelles qui pourraient être réalisées par la collectivité ne soient pas pris à leur juste mesure.

C’est la raison pour laquelle vos études et votre expérience en la matière sont une aide précieuse pour les décideurs. A l’avenir, nous nous inspirerons de vos propositions pour promouvoir l’APA à destination des personnes les plus fragiles en Europe.

Ainsi, nous nous attacherons à défendre une meilleure prise en charge du sport sur ordonnance par la collectivité (Sécurité sociale, assurances, mutuelles) et une reconnaissance accrue du sport-santé, qui permettraient de réaliser des économies conséquentes, notamment par rapport au coût des médicaments ou à celui des arrêts de travail.

En espérant avoir répondu à l’ensemble de vos interrogations, notre équipe de campagne reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Je vous prie de croire, Madame, en l’assurance de ma considération distinguée.

 

Coordination : Coline Le Boloch'


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